La Bosnie-Herzégovine est confrontée à une troisième vague de COVID-19 et peine à faire face. Le pays attend toujours ses livraisons de vaccins via COVAX. Pour tenter d'endiguer la propagation, le canton de Sarajevo se reconfine pour le week-end.
Le tabou des violences sexuelles est en train de vaciller dans les pays des Balkans encore très marqués par le patriarcat. Une dénonciation provoquée par le témoignage de l’actrice serbe Milena Radulović. Une parole qui a permis à d'autres langues de se délier.
La déclaration sur la protection des rivières doit être présentée devant le Parlement de Republika Srpska. Reportage à Foča où des habitants se mobilisent contre une nouvelle construction illégale.
Quand quatre jeunes femmes ont lancé la page Facebook Nisam tražila (« Je ne l’ai pas cherché »), elles n’imaginaient pas déclencher une telle vague de dénonciations des violences sexuelles.
Vingt-cinq ans après la fin de la guerre, la Bosnie-Herzégovine est encore un terrain miné. À certains endroits, les habitants ne se sentent pas en sécurité. Fin novembre, des ONG viennent de réussir à nettoyer entièrement la capitale Sarajevo.
À Foča, Milos Vujicic et sa famille ont refusé de vendre leur maison et leur terre pour barrer la route à un investisseur qui souhaite construire une centrale hydroélectrique. L'installation menace l'écosystème local.
Trois ans après le début de la crise migratoire, la cohabitation entre les réfugiés et les habitants de Bihać n’est pas toujours facile. Pour lutter contre les préjugés et tisser des liens, des associations se mobilisent.
Malgré les tentes installées par l'armée, des centaines de migrants dorment encore dehors. À Bihać, les habitants sont pris entre deux feux : aider les migrants à survivre face à l'hiver et garder le contrôle pour préserver la sécurité de leur ville.
89 millions d’euros. C’est la somme que l'UE aurait dépensé depuis 2018 pour faire face à l’arrivée des exilés en Bosnie. Pourtant, cet hiver, 3000 personnes survivent dans les squats ou le camp détruit de Lipa. Où sont passés ces millions ?
Depuis l'incendie du camp Lipa, les migrants qui y résidaient sont toujours sur place en attente d'une solution pour passer l'hiver. Les migrants restent dans des campements de fortune sur le site de l'ancien camp géré par l'OIM.
Javad a quitté sa famille à Kaboul il y a plus de six ans. Aujourd'hui, il est bloqué près de la frontière croate en Bosnie à Lipa, un camp sans eau ni électricité. Portrait.
Après 12 ans sans élections locales, les partis nationalistes au pouvoir à Mostar ont finalement trouvé un accord pour organiser un vote le 20 décembre 2020.
Le 14 décembre 1995, les accords de Dayton mettaient fin à trois ans de guerre interethnique en Bosnie-Herzégovine. Vingt-cinq ans après la signature, l'annexe 4 de ces accords a toujours valeur de constitution.
L'association Majski Cvijet se bat contre la construction d'une mini-centrale hydroélectrique sur la rivière Neretva au sud de Mostar. Comme elle, des dizaines d'associations se battent contre ces projets qui mettent en danger les rivières sauvages.
L'OIM a posé un ultimatum aux autorités locales jusqu'au 16 décembre 2020. Ce jour-là, pendant que le conseil des ministres ne parvient pas à trouver une solution pour l'hiver, les associations d'aide humanitaire comme SOS Bihać se préparent.
Depuis les accords de paix signés il y a 25 ans, la Bosnie reste un terrain miné. Pour nettoyer le territoire, le gouvernement a donc entrepris un vaste programme de recensement des mines. Pour cela, des organisations utilisent des chiens démineurs.
En décembre 2019, une députée d’opposition révélait les mauvais traitements infligés à des enfants handicapés à l’institut spécialisé de Pazarić. Mais un an après, peu de choses ont vraiment changé.
Les étudiants - et les professeurs - sont toujours moins nombreux dans les Universités de Bosnie-Herzégovine, en raison de l’exode qui frappe durement le pays. Mais les nouvelles générations prennent conscience de leur pouvoir de changer le système.
Le 15 novembre 2020, les élections municipales ont eu lieu en Bosnie-Herzégovine. À Sarajevo comme à Banja Luka, les résultats ont surpris : les électeurs se sont détournés des partis nationalistes traditionnels qui dominent la scène politique depuis plus de 20 ans.
Sur les sept camps de migrants du pays, la plupart sont concentrés dans le canton d'Una-Sana et des milliers de migrants se retrouvent actuellement bloqués, malgré leurs multiples tentatives pour entrer dans l’UE. Se sentant abandonnés, les habitants en ont assez.
Pour combler ses manques de personnel soignant, l'Allemagne a lancé un programme de recrutement à l'étranger, notamment en Bosnie-Herzégovine. Cela attire de nombreux candidats mais crée aussi des problèmes pour les systèmes de santé local.
À Ljubljana, la pandémie a cristallisé des tensions entre la population et le nouveau gouvernement qui a pris des mesures impopulaires pendant le confinement.
Chaque vendredi, des milliers de Slovènes défilent à vélo dans les rues de Ljubljana. Ils dénoncent la dérive autoritaire du gouvernement ultra-conservateur de Janez Janša ou, comme ce 29 mai, les menaces contre l’environnement. Reportage.
Nedžla a 13 ans et vit à Visoko, une ville située à environ 50 km de Sarajevo. En ce moment, elle ne va pas à l’école et passe beaucoup de temps à faire ses devoirs et aider ses parents. Sa famille fête le Ramadan, un mois important pour les musulmans.
À Banja Luka, les célébrations des Pâques orthodoxes sont fortement perturbées par des mesures sanitaires prises par le gouvernement.
La journée du saint patron de la famille est sacrée pour les orthodoxes des Balkans. Avec les restrictions liées au Covid-19, les familles qui devaient célébrer la leur ce printemps peinent à concilier traditions et confinement. Reportage à Banja Luka.
Pour lutter contre la propagation du coronavirus, les autorités de Republika Srspka ont décidé de serrer la vis, imposant un confinement de 14 jours aux étudiants et aux travailleurs qui reviennent au pays.
Bernard est né et a grandi en Bretagne. Il avait 22 ans quand il a été envoyé par l’armée française en Bosnie-Herzégovine dans le cadre de la mission de paix auprès de l’ONU. 25 ans plus tard, il a entrepris de retourner sur les traces de son passage, afin de confronter ses souvenirs d’un pays meurtri à l’image de la Bosnie-Herzégovine d’aujourd’hui.
Bientôt trente ans après l’éclatement de la Yougoslavie, l’image des Balkans reste souvent liée à la guerre. Aujourd’hui, ces pays sont en pleine mutation et de nombreux thèmes comme l’environnement, l’égalité hommes-femmes, l’intégration à l’UE ou la lutte contre la corruption demandent à être explorés parce qu'ils seront décisifs pour l'avenir de la région et de l'Europe.
Nous développons deux axes : nous réalisons des reportages et contenus journalistiques autour de ces problématiques et nous veillons à avoir un impact local positif via des projets associatifs d’échanges interculturels et d’éducation aux médias.
Après des reportages qui nous ont emmenés au Japon, à Chypre ou au Royaume-Uni, nous avons posé nos valises en Bosnie-Herzégovine. En mars 2018, Marion effectue une mission comme enseignante de français à l’Université de Banja Luka, la deuxième ville du pays.
Ce premier contact avec les Balkans est décisif. Très vite, des idées de reportages apparaissent, un réseau se tisse et des projets professionnels et associatifs se concrétisent. En juillet 2019, nous rencontrons Nina lors d’un échange franco-bosnien organisé par notre association. Engagée et volontaire, elle rejoint et enrichit notre équipe.
Geoffrey accompagne Marion dans ses projets depuis plusieurs années en tant que cadreur-monteur, assistant cadreur ou photographe. Quand il n'est pas derrière la caméra, il développe des sites web et logiciels pour les médias, ou il organise des échanges avec l'association Téméco qu'il a co-fondée.
Marion est journaliste free-lance et enseignante de français. Elle travaille principalement pour la chaîne de télévision ARTE et a fait plusieurs reportages en France et à l’étranger. Elle a aussi co-fondé l’association Téméco avec laquelle elle organise des rencontres interculturelles et d’éducation aux médias.
Après des études de français à Sarajevo, Nina rejoint notre équipe : elle s'occupe de l'interprétariat et de la traduction et elle contribue à l'organisation des reportages. Véritable huile dans les rouages de nos projets, elle ouvre les portes et met en confiance nos interlocuteurs.